L'ennéagramme est une figure géométrique à neuf points dont les fondements remontent au moins à Platon et Aristote, et probablement à la philosophie bouddhiste et hindouiste (voir historique de l'ennéagramme).
Sur le schéma ci dessus, vous pouvez voir trois secteurs, que l'on nomme les trois centres, et qui correspondent dans la philosophie grecque de Platon et d'Aristote aux trois attributs de l'âme : le concupiscible (le désir ou l'attraction vers le plaisir), l'irascible (la colère ou l'aversion de la douleur) et le rationel (la raison ou la tendance à conceptualiser).
Chaque secteur de l'âme est associé à une qualité ou dans la terminologie aristotélicienne à une vertu : la tempérance pour le concupiscible, le courage pour l'irascible et la sagesse pour le rationel.
Toujours selon Aristote, les déséquilibres de l'âme ou vices se traduisent par trois façons de s'écarter de la vertu : en quantité (manque ou excès de la vertu) et en qualité (perversion ou absence de vertu). Vous comprendrez rapidement cela sur la page des neuf points ci-dessous.Selon la théorie de l'ennéagramme, un des trois secteurs va prédominer pour chacun.
La première étape consiste donc à déterminer le centre prédominant (raison, désir ou colère).
Ensuite seulement, il s'agit de déterminer à l'intérieur du centre dominant quel est le point problématique.
Ensuite seulement, il s'agit de déterminer à l'intérieur du centre dominant quel est le point problématique.
La plupart des auteurs s'accordent à dire que le vice dominant est une prédisposition innée, et sera activé de façon plus ou moins forte suivant les circonstances de la vie.